L'impact du service Uber en Suisse Romande: Enquête usagers 2017

25/4/2017
Les auteurs de cet article
Nicolas Louvet
Fondateur et Directeur
Sébastien Munafò
Directeur filiale Suisse
Guillaume Blatti
Chargé d'études et de recherche
Contexte de l'étude

La société Uber a mandaté 6t pour mettre à jour les premières analyses réalisées sur l’impact du service Uber en Suisse romande, datées de 2015, en diffusant une nouvelle enquête auprès des usagers actifs deux ans après les premières analyses.

Cette mise à jour présente deux intérêts majeurs :

  • celui d’étudier les habitudes d’usage d’Uber alors que le service s’est largement diffusé dans la région de l’arc lémanique;
  • celui de compléter la connaissance sur les usagers des nouveaux services de mobilité en Suisse romande, sachant qu’Uber y compte aujourd’hui plus de 170’000 usagers dont 88’000 résidents des agglomérations de Genève et Lausanne.

Méthode de l'enquête

L’enquête en ligne a été diffusée par Uber auprès des usagers ayant téléchargé et utilisé l’application au sein des agglomérations de Genève ou de Lausanne. La période d’enquête s’est étendue du 18 au 26 janvier 2017.

Six grands enseignements
  1. Uber est utilisé par une population d’actifs et d’étudiants plutôt jeunes. En deux ans, le service s’est démocratisé.
  2. Uber est un service métropolitain servant à lier centre et périphérie
  1. Uber s’inscrit dans les pratiques de mobilités locales des citadins :  85,6% des usagers d’Uber ont réalisé leur dernier déplacement avec Uber au sein de leur agglomération de résidence (90,4% en excluant gares et aéroports)
  2. Uber a modifié les habitudes, mais crée aussi une nouvelle mobilité : 40% des usagers considèrent qu’ils réalisent de nouveaux déplacements depuis qu’ils utilisent ce service (32% en 2015).
  3. Uber est complémentaire aux transports en commun, et connaît son pic d’usage au moment où ceux-ci ne sont pas disponibles : 66% des déplacements avec Uber ont lieu après 20h, et 36% après minuit.
  4. Uber participe à une évolution globale des modes de vie moins tournés vers la voiture particulière. Avec d’autres alternatives à ce moyen de transport, ce type de service contribue à la démotorisation des ménages.
     

Pour plus d’informations sur l’étude : info@6-t.co

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