Marcher en/hors ville à Quimper : Comment penser la marche du quotidien dans le périurbain ?

En cours
24/4/2024
Secteur :
Privé
L'Équipe qui a travaillé sur cette étude
Photo de profil des membres de 6t ayant travaillé sur l'étude
Nicolas Louvet
Fondateur et Directeur
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Camille Krier
Cheffe de projet
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Jean-Marc Offner
Directeur scientifique
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Bastien Vaissade
Chargée d’études et de recherche
Réalisée pour
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Méthodes utilisées dans cette étude

Résumé de l'étude

La marche devient modestement mais significativement, un objet d’action publique. Pourtant les politiquent publiques ciblent avant tout les zones où l’on trouve déjà des piétons (les rues commerçantes et touristiques essentiellement) sous la forme d’investissements dans des espaces publics exceptionnels (place de la mairie, promenade en bord de mer…), plutôt qu’un renouvellement de la routine de la gestion des réseaux viaires de la marche du quotidien. Le projet de recherche sur la marche en dehors des centres vise à lever ces verrous conceptuels et géographiques en imaginant de nouvelles méthodes pour élaborer des itinéraires piétons dans des tissus dits périurbains.

Longtemps oubliée des politiques de déplacements, la marche semble aujourd’hui retenir l’attention. Des institutions nationales emboîtent le pas et des collectivités territoriales suivent l’exemple de Strasbourg, précurseur des plans piétons (2011-2020, 2021-2030).

Pourtant, l’action publique en faveur de la marche ne transgresse pas les schémas urbains (on agit là où le bâti et les activités sont denses) et continue de s’inscrire dans une culture technique et paysagère « de l’espace public ». Elle s’adresse à un piéton presque anecdotique et ignore le piéton du quotidien. Les rues aux écoles se font parvis devant les établissements scolaires de centre-ville plus que tronçon de chemins des écoliers ; espace public, plus qu’itinéraire.

Le projet de recherche vise à renverser les points de vue en se préoccupant du « hors ville », ce qui n’est pas la ville traditionnelle, là où les espaces ouverts se font plus lâches, les arrêts de transport collectif plus rares, les trottoirs plus modestes. Il se concentre sur des itinéraires plutôt que sur des aménagements d’espace publics.

Les principes généralement mis en avant pour la promotion de la marche en ville perdent de leur pertinence dans les espaces périurbains, qu’il s’agisse du désencombrement des trottoirs ou de la hiérarchisation des axes piétons. Par ailleurs, en ville, le réseau viaire s’avère assez dense pour supporter des flux « non identifiés », sans origines ni destinations spécifiques. Dans les territoires périurbains, les piétons ne sont plus anonymes, ils marchent pour un usage spécifique. Ils empruntent, ou emprunteront, le chemin de l’école, le chemin de l’hypermarché… Enfin, la marchabilité de l’itinéraire ne s’évalue pas avec les mêmes paramètres qu’en ville. Par exemple, c’est d’abord l’itinéraire lui-même qu’il faut faire exister et rendre lisible dans les cartographies mentales comme dans le réseau viaire, dont il faut faire percevoir les continuités.

La méthode pour élaborer un cahier des charges pour des itinéraires piétons dans les espaces périurbains est donc bien spécifique. Construire cette méthode est l’ambition du présent projet de recherche.

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