Incidences du cadre de vie sur la mobilité des loisirs

En cours
26/4/2009
Champs d'études :
Secteur :
Public
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Nicolas Louvet
Fondateur et Directeur
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Méthodes utilisées dans cette étude

Résumé de l'étude

Les interrogations scientifiques et techniques s’orientent classiquement vers « les formes urbaines » des villes. Alors que le critère de durabilité appliqué aux « formes urbaines » repose aussi sur les comportements de mobilité, ne faut-il pas justement s’intéresser davantage aux pratiques de loisir et à l’environnement dans lequel elles évoluent ?L’hypothèse d’un mode de vie écologique, influencé par la forme urbaine et le cadre de vie, suggère un regard croisé d’une approche des modes de vie (qualité de vie, aspiration des ménages et appréciation du cadre de vie) et de la mobilité (influence du cadre de vie sur la mobilité). Les loisirs et les déplacements sont déterminés non pas par des variables simples, mais par des cadres de vie combinant différents paramètres fonctionnels (filière) : le type d’habitat (individuel ou collectif), la densité, les espaces verts, la situation par rapport aux équipements de transport et par rapport aux équipements de loisir, etc. Préalablement à l’enquête, nous avons identifié des quartiers d’investigation aux combinaisons diverses et variées pour les deux aires urbaines de Paris et Rome.Nous avons eu recours à une mixed-method, combinant une approche qualitative (entretiens individuels au sein de ménages de ces quartiers pour appréhender de manière détaillée les tenants et les aboutissants des pratiques de mobilité) et une approche quantitative (construction de données statistiquement significatives sur la mobilité globale des ménages des quartiers étudiés).D’une part, il s’agissait de mieux cerner les facteurs de la mobilité de loisir et à longue distance, en testant en particulier l’hypothèse d’un lien entre cadre de vie (désignant en l’occurrence les caractéristiques du logement et de son environnement proche) et mobilité. L’objectif n’était pas d’analyser les loisirs d’une couche sociale spécifique, mais de mettre en évidence, sur une population donnée, l’influence respective des divers facteurs du cadre de vie ou de leurs combinaisons. D’autre part, il s’agissait de remettre en question l’équation (trop souvent considérée) comme allant de soi d’un déterminisme des formes urbaines (Newman, Kenworthy, 1999). Pour une vision prospective de « ville cohérente », nous avons construit des scénarios pour répondre à la question suivante. Quels environnements urbains, résidentiels et sociaux sont susceptibles de combiner les vertus de la compacité et un cadre de vie répondant aux aspirations des ménages ? L’analyse simultanée de la ville dense et multifonctionnelle et du territoire périurbain a rendu compte des avantages et des inconvénients de ces deux modèles urbains. Et c’est en prenant en compte les caractéristiques de chaque contexte que nous avons pu comprendre les pratiques de la mobilité.

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